LES ANDRIATOMPOKOINDRINDRA et le TRANO MANARAKA

LE MESSAGE CACHE DU TRANO MANARAKA OU MAISON SACRÉE


                     Il était une fois dans l’Imerina, un Roi qui s’appelait RALAMBO, voici cinq siècles. Il avait deux femmes, de la première qui mourut à la naissance du premier né, naquit Andriatompokoindrindra. De la seconde qui connut le même sort, naquit le cadet Andrianjaka. Il advint alors que les deux frères furent allaités par la même nourrice. 
Ce qui frappe l’esprit qui s’occupa des deux frères, accoucha aux moments précis ou ils allaient naitre. Est ce le fait du hasard ou un être supérieure était-il à l’origine de ces coïncidences ?
Lorsqu’ils avaient atteint l’âge adulte, ils conclurent des conventions dans le but précis de marginaliser leur clan par rapport  aux autres. 
Dans cette optique, l’ainé Andriatompokoindrindra institua le Trano Manaraka ou Maison Sacrée. Comme il avait des prérogatives particulières relatives au clan il en était le responsable. 

                       Les conventions ainsi conclues renfermaient des messages précisément destinés à leurs descendants. Est relevé celui qui semble avoir des illuminations dans le temps présent, à l’ère du troisième millénaire. En d’autres termes, des événements qui eurent lieu il y a cinq siècles, peuvent-ils avoir des significations à l’ère du temps de la nouvelle technologie ?
En construisant dans cette lancée, serait-il possible de faire la lecture de l’histoire?
Mais comment faire si l’intelligence humaine se trouve irréversiblement prisonnière de l’univers matériel, de l’espace à trois dimensions et du temps ? Ipso facto, la lecture précise de l’histoire implique obligatoirement l’abstraction absolue et de manière irréversible de tout ce qui se rattache au monde et au corps charnel biologique, le prisonnier de l’espace et du temps.
Dans ces conditions, il faudrait créer une nouvelle connaissance libérée de tous les lins qui entravent son épanouissement. Comment est ce possible ? Les réalités démontrent que la pensée humaine est douée d’une vitesse illimitée qui dépasse largement celle de la lumière. Il se passe donc comme si les barrières engendrées par l’espace à trois dimensions et la dimension temps sont littéralement pulvérisées jusqu’au néant. Ainsi, tous les concepts liés au monde matériel et tout ce qui s’y rattache deviennent caducs, nuls et non avenus.
Revenons à nos moutons.

                        Andriatompokoindrindra institua le premier le Trano Manaraka ou maison Sacrée. La première idée qui vient à l’esprit concerne la signification sans équivoque de ce qui s’appelle « Saint ». Conformément au jargon de la lignée d’Andriatompokoindrindra, lorsqu’un Roi meurt, il est immédiatement qualifié  de « Saint ».Dans le temps présent, que peut bien signifier « être saint ? »
Il ne sert à rien de s’attarder longuement sur le sujet. A la mort de quelqu’un, toutes les connexions du défunt avec le monde matériel sont définitivement coupées car les cinq sens s’arrêtent une fois pour toutes de fonctionner. Par voie de conséquence, le « saint » ne possède aucun lien de quelque nature que ce soit avec le monde matériel. Or les cinq sens sont liés à la conscience. Ce qui implique forcement que le « saint » quitte le monde de la conscience pour entrer dans celui de la subconscience. Existerait-il alors une nouvelle vie dans le néant absolu ?

                        De ce qui précède, découle le message du Trano Manaraka .Après la mort, la signification précise du tombeau, l’âme immigre dans le Trano Manaraka, matérialisation de l’Univers des concepts ou ciel selon les chrétiens. Il convient de souligner que le Trano Manaraka se trouve ostensiblement être l’apanage de la lignée d’Andriatompokoindrindra.
Présentement, Christ fait office de Souverain sacrificateur au ciel, dans le lieu Très Saint. Si par définition, le »Saint »  ne possède aucun lien avec le monde matériel et tout ce qui s’y rattache, à plus forte raison, le Très Saint se conçoit encore au-delà de ce qui est déjà inconcevable pour l’intelligence humaine. Si le saint dépasse l’entendement humain, le Très Sait l’est encore plus.

 En guise de conclusion, rien n’empêche de croire que le Trano Manaraka matérialise le Tabernacle céleste. Autrement dit, la lignée d’Andriatompokoindrindra a été élue dès l’origine des temps « Sacrificateurs » du Dieu très haut, l’Esprit qui vit au-delà même du Très Saint.
Dans la pratique chrétienne, les écritures dites Saintes sont emprisonnées dans les pages bibliques, matérielles visibles. Puisqu’elles sont saintes, les concepts qu’elles véhiculent n’ont aucun lien de quelque nature que ce soit avec le monde matériel. Or si elles sont la copie conforme de la parole invisible puisque Dieu était   la parole Dieu se trouve encore au-delà de la Parole, dans le lieu Très Saint.


SCHÉMA
LES ÉCRITURES
LA PAROLE
LE CIEL
Tente de la rencontre
Le lieu Saint
Le lieu Très Saint
LE TOMBEAU
LE TRANO MANARAKA
L’UNIVERS CÉLESTE


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